Le Sommet des Dieux
8 juin 1924, George Mallory et Andrew Irvine quittent le dernier camp de base de l’Everest en direction du sommet. Ils n’en reviendront jamais… Un siècle plus tard, une énigme subsiste toujours autour de cette ascension : sont-ils les premiers à avoir fouler le toit du monde ? Cette intrigue est le point d’ancrage de ce manga, adaptation du roman éponyme de Baku Yumemakura.
Milieu des années 90, Fukamachi, notre héros photographe, erre dans les rues de Katmandou lorsqu’il déniche un vieil appareil photo dans une boutique qui ne paye pas de mine. Se pourrait-il que ce soit celui ayant appartenu à Mallory et qui n’a jusqu’alors jamais été retrouvé ? Si tel était le cas, peut-être contient-il la preuve de leur réussite ? Malheureusement, quelques heures à peine après son acquisition, alors qu’il s’imagine déjà dévoilant une vérité qui viendrait chambouler l’histoire de l’alpinisme, voilà qu’on lui dérobe le précieux objet… et qu’un certain Habu, alpiniste chevronné qui avait disparu des radars depuis quelques années, se retrouve mêlé à cette histoire.
Une perte et une coïncidence qui le poussent à se lancer dans une grande enquête. Pour tenter de percer ce double mystère, Fukamachi part donc à la rencontre de nombreuses personnes qui toutes portent en elles l’amour et la passion de la montagne. Une montagne omniprésente dans cette série. Une montagne que Jirô Taniguchi, avec son trait fin mais dynamique et le grand soin qu’il apporte aux détails – la série d’ailleurs a reçu le prix du meilleur dessin au festival d’Angoulême en 2005 -, a su sublimer tout au long des 5 tomes.
Ainsi, c’est avec beaucoup d’émotion, de poésie, d’action et de suspense que cette œuvre nous transporte dans une aventure palpitante où cohabitent la dure loi de la montagne et la folle passion des hommes !

