Foudroyants
Ce premier tome plante le décor d’une nouvelle série jeunesse (dès 9 ans) qui démarre sur les chapeaux de roues et attire toute notre attention !
Icare est un jeune orphelin un peu gringalet, amoureux d’une de ses camarades de classe, il vit avec sa grand-mère sur l’île de l’Atlantide au milieu des brebis qu’ils élèvent. Une île qui n’est plus que l’ombre d’elle-même : la majorité des bâtiments y sont en ruine, ici et là gisent les témoins d’une modernité passée.
Un jour, tandis qu’il se fait harceler par une brute à la sortie de l’école, Icare ne parvient pas à maîtriser ses émotions, déclenchant en lui le pouvoir de générer de l’électricité. Lorsqu’il en parle à sa grand-mère, celle-ci l’enjoint de n’en parler à personne : ce don qu’il possède est rare mais également dangereux : la mystérieuse armée de Neptune recherche les « Foudroyants », les enlève et les emporte avec eux…
Les détails et le dynamisme du dessin de Kerascoët, qu’on avait notamment pu apprécier dans le génial Jolies ténèbres, habillent merveilleusement le scénario bien ficelé par Mathieu Burniat. Pas de temps morts dans cet album, on plonge immédiatement cet univers où de nombreuses thématiques se dévoilent en toile de fonds : harcèlement scolaire, crise du progrès, mythologie grecque, gestion des émotions, etc.
Après ce premier opus prometteur, plus que quelques jours à attendre avant la sortie du tome 2 le 10 octobre prochain : on a hâte !





